I. Introduction
Le présent rapport, qui couvre la période allant de janvier à décembre 2014, est soumis en application de la résolution 2068 (2012) du Conseil de sécurité, dans laquelle le Conseil m’a prié de continuer à lui présenter des rapports annuels sur l’application de ses résolutions et des déclarations de son président concernant le sort des enfants en temps de conflit armé.
Le rapport renseigne sur l’impact des conflits armés sur les enfants à l’échelon mondial et donne des informations sur les violations graves commises contre des enfants en 2014. Il présente les principales activités et initiatives menées en exécution des résolutions du Conseil de sécurité sur la question et les conclusions du Groupe de travail sur le sort des enfants en temps de conflit armé. Conformément aux résolutions pertinentes du Conseil, le rapport donne dans ses annexes la liste des parties qui recrutent et utilisent des enfants, commettent des violences sexuelles sur la personne d’enfants, des meurtres ou des atteintes à leur intégrité physique, attaquent les écoles et les hôpitaux, ainsi que le personnel protégé, ou menacent de le faire, en violation du droit international.
L’Organisation des Nations Unies a constaté et vérifié toutes les informations consignées dans le présent rapport et ses annexes. Elle a signalé les cas où des facteurs comme l’insécurité ou les restrictions d’accès l’ont empêchée de recueillir ou de vérifier des informations en toute indépendance. Le présent rapport et ses annexes sont le fruit de vastes consultations menées au sein du système des Nations Unies, au Siège et sur le terrain, et avec les États Membres concernés.
En application de la résolution 1612 (2005) du Conseil de sécurité et pour identifier les situations relevant de son mandat, ma Représentante spéciale pour le sort des enfants en temps de conflit armé est guidée par les critères établis en droit international humanitaire et la jurisprudence internationale pour déterminer l’existence d’un conflit armé. La mention dans le présent rapport de telle ou telle situation ne vaut pas qualification juridique de ladite situation et la mention de telle ou telle partie non étatique ne préjuge pas son statut juridique.